La CCI de l'Yonne, en collaboration avec les CCI de Bourgogne Franche-Comté, réalise une veille constante sur l'évolution des réglementations internationales.

Appréhender les exigences et la réglementation des pays tiers à l'import.

Notre objectif : vous fournir des conseils et des outils pour vos démarches à l'international.

Les fiches règlementaires :

Les brèves règlementaires :

Cliquez sur la zone d'exportation de votre choix pour accéder aux brèves.

Union Européenne

UE
Le paquet TVA sur le commerce électronique.
« Le paquet TVA sur le commerce électronique » est un ensemble de normes adoptées par l’Union européenne (UE) régissant l’application de la TVA sur les ventes à distance.
Ces normes visent à faciliter les échanges transfrontaliers, à lutter contre la fraude et à garantir une concurrence loyale entre les entreprises tout en assurant aux Etats membres de l’UE une meilleure répartition des recettes fiscales.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre d’un projet ambitieux visant à faire de l’UE un espace de TVA unique afin de renforcer le marché commun.
 
Quels sont les principaux changements ? Ces changements concernent essentiellement les opérations commerciales entre professionnels et consommateurs (B2C).
Le paquet TVA sur les ventes à distance prévoit en outre : • La mise en place d’un seuil unique de 10 000 euros de chiffre d’affaires au-delà duquel la TVA du pays de livraison s'appliquera,
• La mise en place du guichet unique (OSS) qui permettra aux assujettis de s’immatriculer et de s'acquitter de la TVA due dans un seul État membre pour l’ensemble des opérations intracommunautaires lorsque le seuil unique est dépassé,
• La collecte de la TVA, sous certaines conditions, par les interfaces électroniques qui facilitent le commerce en ligne (ex : les marketplace),
• La suppression de l’exonération de TVA à l’importation dans l’UE sur les envois de faible valeur (égale ou inférieure à 22 euros).
 
À noter :
Cette mesure est remplacée par un nouveau régime applicable aux importations d’une valeur inférieure à 150 euros. Ces importations (en provenance de pays tiers) ne seront plus exonérées de TVA. Néanmoins afin de faciliter les démarches administratives a été mis en place le guichet unique « Import One Stop Shop » (IOSS).
Pour ces envois une déclaration en douane électronique spécifique a été créée : la déclaration H7.
 
Quels sont les résultats attendus ?
En raison des facilités administratives instituées par ces nouvelles mesures, les entreprises devraient bénéficier d’une réduction des coûts de mise en conformité en matière de TVA transfrontalière. Ce nouvel arsenal devrait permettre, également, de restaurer une concurrence équitable entre les entreprises européennes et les entreprises établies dans les pays tiers notamment grâce à la suppression de l’exonération de TVA sur les envois de faible valeur (22 euros), utilisée parfois frauduleusement pour des envois en provenance de pays tiers.
Enfin, ces mesures devraient permettre aux Etats membres de l’UE d’augmenter de 7 milliards d’euros par an leur recette fiscale.
21 mars 2023 - Sources: DGDDI - DGFIP - Commission Européenne - L'exportateur
France
L'autoliquidation de la TVA à l'import (ATVAI)
Depuis le 1er janvier 2022, l’autoliquidation de la TVA à l’importation est obligatoire et automatique pour toutes les entreprises et certains organismes publics identifiés à la TVA en France.
Qu'est-ce que l'autoliquidation de la TVA à l'importation ?
L’autoliquidation de la TVA à l’importation vous permet de collecter et déduire simultanément la TVA à l'importation sur votre déclaration de TVA (CA3 mensuelle ou trimestrielle), sans avance de trésorerie.
La déclaration et le paiement de la TVA à l'importation sont effectués directement à l'appui de la déclaration de TVA, en lieu et place de la déclaration en douane. À cette fin, aucune autorisation préalable n'est nécessaire.
En savoir plus
16 mars 2023 - Source: DGDDI
France
Changements pour la déclaration d’échanges de biens (DEB) depuis le 01/01/22 : La douane alerte sur les oublis de dépôt de l'état récapitulatif TVA et ses conséquences.
L'ancienne DEB, fusionnant un volet statistique et un volet fiscal, donne désormais lieu à deux saisies distinctes :
• Une saisie pour répondre à l’enquête statistique sur les échanges de biens intra-UE. L’enquête statistique concerne les entreprises préalablement sélectionnées et prévenues par la douane. Des données supplémentaires doivent être renseignées. Les variables « pays d’origine » à l’expédition et « numéro TVA d’identification du client » pour le régime 29 ont été rajoutées dans l’enquête statistique. • Une saisie pour l’état récapitulatif TVA qui concerne l’ensemble des entreprises. Via le portail DEBWEB, les données saisies pour l’enquête statistique doivent remonter vers l’état récapitulatif TVA.
Accédez à la nouvelle page du site de la douane sur les changements déclaratifs, en particulier en ce qui concerne l’enquête statistique.
Des manuels utilisateurs sont également accessibles depuis le service en ligne du portail DGDDI.
En ce qui concerne le volet fiscal, vous pouvez consulter la page du site de la douane sur l’état récapitulatif TVA.
Vous pouvez consulter à ce sujet l’article 289B du CGI référencé BOI-TVA-DECLA-20-20-40 et publié le 16/02/22.
Sur le portail DEBWEB2, la douane alerte les entreprises : 20% de celles qui ont enregistré définitivement une réponse à l'enquête EMEBI pour le flux d'expédition avec un régime 21, n'ont pas déposé d'état récapitulatif TVA. Ce dépôt étant obligatoire, son absence est de nature à remettre en cause l'exonération de TVA de la livraison intracommunautaire.
16 mars 2023 - Source: DGDDI - GREX
France
DGDDI : Service de l’Origine et du « Made in France » (SOMIF)
Le SOMIF est un service qui permet aux entreprises de sécuriser l'origine de leur production. Il est chargé de la délivrance des Renseignements Contraignants sur l’Origine (RCO) et des informations sur le Made in France (IMF).
Pour rappel :
Le « Made in France » ou « Fabriqué en France » est un marquage d’origine que les entreprises peuvent indiquer sur leurs marchandises.
En France, une procédure dédiée permet aux entreprises de savoir si leurs produits peuvent se voir apposer un marquage d’origine de type « Made in France ». Il s’agit de la demande d’Information sur le Made in France (IMF).
Vos demandes d'Information sur le Made in France (IMF) et de Renseignement Contraignant sur l'Origine (RCO) doivent être adressées exclusivement par voie postale, à l'adresse suivante :
Direction régionale des douanes
Service de l’Origine et du Made in France
BP 10430
8, rue de Rabanesse
63012 Clermont-Ferrand Cedex 1

 
Pour plus d'information : DGDDI
16 mars 2023 - Source : DGDDI
France
Le guide mondial TVA Ernst & Young 2022 : L'essentiel des pratiques fiscales pour 142 pays.
Ce guide publié gracieusement par Ernst & Young est mis à jour chaque année pour vous aider à anticiper et mener à bien vos opérations réalisées dans d’autres pays.
Le 10 avril 2022 - Source : International Pratique
France
DGDDI : Création d'un service de l'origine « Made in France » (SOMIF)
À compter du 01 mai 2022, le SOMIF sera chargé de la délivrance des Renseignements Contraignants sur l’Origine (RCO) et des informations sur le Made in France.
Télécharger la note aux opérateurs
 
Coordonnées du SOMIF pour déposer et suivre vos demandes de RCO et IMF :
Direction Régionale des Douanes
Service de l'Origine et du Made in France
8 rue de Rabanesse - BP 10430
63 012 Clermont-Ferrand Cedex 1
Contact RCO : somif-rco@douane.finances.gouv.fr
Contact IMF : somif-imf@douane.finances.gouv.fr
Le 4 avril 2022 - Source : DGDDI
France
Simplification des démarches fiscales, sociales et douanières.
Le 24 février 2022, le Gouvernement a lancé portailpro.gouv.fr, un portail unique pour simplifier vos déclarations et paiements rassemblant DGFiP, Douane et Urssaf.
Le 24 février 2022 - Source : Douanes
UE
Nomenclature douanière: quels changements au 1er janvier 2022 ?
Le 1er janvier 2022 signe l’entrée en vigueur de la nouvelle édition de la Nomenclature du Système Harmonisé (autrement appelé « système SH » ou « SH »). Le système SH fait l’objet d’une révision tous les 5 à 6 ans. L’édition 2022 succède ainsi à celle de 2017.
La nouvelle édition comprend au total 1 228 positions identifiées par un code à 4 chiffres et 5 612 sous-positions associées à un code à 6 chiffres.
Accéder à la nomenclature SH 2022
 
Le système harmonisé, c'est quoi ?
Le Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises est une nomenclature internationale polyvalente élaborée par l'Organisation mondiale des douanes (OMD). Il s’agit d’un outil visant à fluidifier le commerce international. Il est utilisé notamment pour la détermination des droits et taxes, l’élaboration des règles d’origine ou encore des politiques commerciales. Il contribue à l’harmonisation des régimes douaniers et des procédures commerciales.
Cette codification est utilisée par plus de 200 pays à travers le monde et concerne plus de 98% des échanges.
Le 9 février 2022 - Source: L'exportateur
France
DEB : Les changements au 1er janvier 2022
L’abrogation du règlement Intrastat (CE) n°638/2004 par le règlement statistique sur les entreprises (Règlement (UE) n°2019/2152 dit EBS pour European Business Statistics) entraîne depuis le 1er janvier 2022 des changements relatifs aux modalités déclaratives de la Déclaration d’Echanges de Biens (autrement appelée DEB).
 
LA DEB, qu'est-ce que c'est ?
Le commerce intracommunautaire est, en principe, exempt de formalité. Néanmoins, les opérateurs peuvent être amenés à réaliser une DEB. Cette déclaration a pour objectif de permettre l’établissement des statistiques du commerce extérieur de la France avec ses partenaires commerciaux (y compris ceux de l’UE) et de veiller au respect des règles fiscales concernant la TVA.
Une DEB doit être établie :
  • À l’introduction : lorsque les montant des introductions ont atteint un seuil supérieur ou égal à 460 000 euros au cours de l’année civile précédente ou de l’année en cours,
  • À l'expédition : dès le premier euro.
 
Quels sont les changements au 1er janvier 2022 ?
La DEB sera remplacée par deux déclarations distinctes :   • L’état récapitulatif TVA relatif aux livraisons de biens intra-UE.
  • L’enquête statistique sur les échanges de biens intra-UE
 
L'état récapitulatif de la TVA - Les livraisons de biens intra-UA
L’état récapitulatif TVA répond au volet fiscal de la DEB. Il devra lui aussi être établi mensuellement. Il appartient aux entreprises de déclarer spontanément les informations fiscales dont elles sont redevables à l’image de la DES (la Déclaration Européenne de Services). Un seul état récapitulatif TVA par mois de référence et par compte de déclarant sera nécessaire. Le premier mois de référence sera janvier 2022.
Les informations fiscales recueillies seront destinées à l’administration fiscale française et à celles des différents Etats membres de l’UE afin de contrôler le respect des règles en matière de TVA.
À noter : les variables collectées restent inchangées. La DGDDI collecte ces informations destinées à la DGFiP. Aussi, pour toute question relative aux informations à déclarer sur l’état récapitulatif TVA, les entreprises doivent contacter le Service des impôts des entreprises (SIE) dont elles dépendent.
Les entreprises doivent conserver les données utilisées pour alimenter l’état récapitulatif de TVA pendant un délai de 6 ans à compter de la date de l'opération ayant donné lieu à cet état.
 
L'enquête mensuelle statistique sur les échanges de biens intra-UA (EMEBI)
L’enquête statistique répond au volet statistique de la DEB. Cette enquête est réalisée, mensuellement, auprès d’entreprises sélectionnées (autrement appelées « échantillon ») sur les échanges de biens intracommunautaires réalisés lors du mois de référence. Le premier mois de référence est janvier 2022.
Les entreprises sélectionnées pour l’échantillon ont été avisées par « lettre avis » en décembre 2021. Elles sont les seules à être redevables de l’enquête statistique.
À noter : cet échantillon est évolutif. Une liste sera établie pour chaque année civile. Pour l'année en cours, d'autres entreprises pourront être sollicitées pour participer à l'enquête statistique. Elles constitueront un "échantillon complémentaire". Chaque entreprise sélectionnée pour participer à l'échantillon ou à l'échantillon complémentaire sera avisée par lettre-avis adressée par voie postale par la DGDDI.
Le 2 janvier 2022 - Source: L'exportateur
France
L'autoliquidation de la TVA à l'import (ATVAI)
Depuis le 1er janvier 2022, l’autoliquidation de la TVA à l’importation est obligatoire et automatique pour toutes les entreprises et certains organismes publics identifiés à la TVA en France.
Qu'est-ce que l'autoliquidation de la TVA à l'importation ?
L’autoliquidation de la TVA à l’importation vous permet de collecter et déduire simultanément la TVA à l'importation sur votre déclaration de TVA (CA3 mensuelle ou trimestrielle), sans avance de trésorerie.
La déclaration et le paiement de la TVA à l'importation sont effectués directement à l'appui de la déclaration de TVA, en lieu et place de la déclaration en douane. A cette fin, aucune autorisation préalable n'est nécessaire.
Le 20 décembre 2021 - Source: Douane
UE
L'Union Européenne prononce de nouvelles restrictions à l'encontre du Belarus concernant le domaine aérien.
Pour en savoir plus :
Juin 2021
UE
Le paquet TVA sur le commerce électronique : les changements au 1er juillet 2021.
Afin de dynamiser le secteur du e-commerce, l'UE a pris des mesures visant à simplifier et à harmoniser les législations européennes. L’entrée en vigueur de ces changements initialement prévue le 1er janvier 2021 a été repoussée au 1er juillet 2021 en raison de la pandémie liée à la Covid-19.
Pour en savoir plus :
Mai 2021
UE /États-Unis
Suspension mutuelle des taxes additionnelles jusqu'au 11 juillet 2021 (infligées jusqu'alors dans le cadre du conflit Airbus /Boeing)
11 mars 2021 - CCI Paris IDF

Europe

Suisse
Vers la fin des droits de douane sur les produits industriels
Le Conseil fédéral Suisse décide de supprimer les droits de douane sur les produits industriels importés à partir du 1er janvier 2024.
En parallèle, le tarif des douanes sera simplifié au chapitre des produits industriels.
Février 2022 - Source: International Pratique
Royaume-Uni
En raison de la crise sanitaire, le Royaume-Uni a revu son calendrier concernant les exigences SPS et le rétablissement des contrôles de ces produits.
Pour plus de précisions : accéder au site de Ministère de l'Agriculture
16 mars 2021

Amériques

Jamaïque
La Jamaïque adhère au système de La Haye sur l’enregistrement international des dessins et modèles industriels (en vigueur depuis le 10 février 2022).
La Jamaïque adhère également au système de Madrid sur la protection des marques. Il entrera en vigueur pour cet Etat le 27 mars 2022.
1er février 2022 - Source: L'exportateur
États-Unis /UE
Suspension mutuelle des taxes additionnelles jusqu'au 11 juillet 2021 (infligées jusqu'alors dans le cadre du conflit Airbus /Boeing) 11 mars 2021 - CCI Paris IDF

Asie

Vietnam
Nouvelles exigences d'étiquetage au 15 février 2022
Le Vietnam applique de nouvelles exigences en matière d’étiquetage des produits à compter du 15 février 2022.
Cela concerne toute marchandise mise en circulation sur le marché vietnamien (hors transit ou stockage temporaire et hors marchandises destinées à l’exportation).
Le 12 février 2022 - Source: International Pratique
Corée du sud
Entrée en vigueur du RCEP le 1er février 2022
Le Partenariat économique régional global (RCEP) compte 15 membres dont la Chine, le Japon, la Corée du Sud et de nombreux autres pays asiatiques, mais n’inclut ni les États-Unis ni l’Inde. Il s'agit de la plus grande zone de libre-échange au monde.
L’accord supprime les droits de douane sur des milliers de produits, simplifie les procédures commerciales et offre des avantages mutuels aux pays membres.
1er février 2022 - Source: L'exportateur
Chine
Enregistrement des établissements étrangers producteurs de denrées alimentaires importées par la République Populaire de Chine
Les autorités douanières chinoises ont publié deux décrets relatifs à l’enregistrement des producteurs étrangers de denrées alimentaires et les mesures de contrôle sanitaire à l’importation des produits alimentaires. Il s’agit des décrets 248 et 249.
D’après les nouvelles réglementations, à compter du 1er janvier 2022, tous les producteurs étrangers de denrées alimentaires exportant vers la Chine devront s’enregistrer auprès de l’Administration Générale de la douane chinoise (GACC) afin de pouvoir exporter en Chine.
L’article 7 du règlement précise les catégories d’aliments pour lesquels la demande d’agrément sous recommandation des autorités compétentes des pays exportateurs est obligatoire : viandes et produits carnés, boyaux, produits aquatiques, produits laitiers, nids d’oiseaux et ses produits dérivés, produits à base de miel, œufs et produits à base d’œufs, graisses et huiles comestibles et leurs matières premières, pâtes alimentaires farces, produits de la minoterie et malts, légumes frais ou déshydratés et poids séchés, condiments, noix et graines, fruits secs, cafés en grains et fèves de cacao non torréfiés, aliments diététiques spéciaux, aliments santé (health foods).
Pour les produits soumis aux 18 catégories mentionnées dans l’article 7 du règlement (produits à risque sanitaire/ SPS qualifié d'élevé), il convient que les producteurs se rapprochent de leurs fédérations professionnelles, lesquelles ont établi des listes de recensement d'opérateurs exportant vers la Chine.
Pour les produits en dehors de ces 18 catégories (produits à risque sanitaire/ SPS qualifié de faible), tels que les vins, l’enregistrement devrait se faire sur le site cifer.singlewindow.cn.
Pour aller plus loin :
• Informations relatives à l'enregistrement sur CIFER : FranceAgriMer
Business France - France Agrimer - 24 janvier 2022
Chine
En avril dernier, les autorités douanières chinoises ont publié deux décrets relatifs à l’enregistrement des producteurs étrangers de denrées alimentaires et les mesures de contrôle sanitaire à l’importation des produits alimentaires. Il s’agit des décrets 248 et 249.
 
D’après les nouvelles réglementations, à compter du 1er janvier 2022, tous les producteurs étrangers de denrées alimentaires exportant vers la Chine devront s’enregistrer auprès de l’Administration Générale de la douane chinoise (GACC) afin de pouvoir exporter en Chine.
 
L’article 7 du règlement précise les catégories d’aliments pour lesquels la demande d’agrément sous recommandation des autorités compétentes des pays exportateurs est obligatoire : viandes et produits carnés, boyaux, produits aquatiques, produits laitiers, nids d’oiseaux et ses produits dérivés, produits à base de miel, œufs et produits à base d’œufs, graisses et huiles comestibles et leurs matières premières, pâtes alimentaires farces, produits de la minoterie et malts, légumes frais ou déshydratés et poids séchés, condiments, noix et graines, fruits secs, cafés en grains et fèves de cacao non torréfiés, aliments diététiques spéciaux, aliments santé (health foods).
 
Pour les produits soumis aux 18 catégories mentionnées dans l’article 7 du règlement (produits à risque sanitaire/ SPS qualifié d'élevé), il convient que les producteurs se rapprochent de leurs fédérations professionnelles, lesquelles ont établi des listes de recensement d'opérateurs exportant vers la Chine.
 
Pour les produits en dehors de ces 18 catégories (produits à risque sanitaire/ SPS qualifié de faible), tels que les vins, l’enregistrement devrait se faire sur le site cifer.singlewindow.cn. À ce stade, seule la version chinoise existe.
Business France - 24 janvier 2022
Japon
Preuve de l'origine préférentielle : Le statut d'Exportateur Enregistré REX.
Pour permettre aux marchandises originaires de l'Union Européenne de bénéficier du régime préférentiel (droits de douane réduits ou nuls), il sonvient de produire une attestation d'origine qui servira à destination de justificatif d'origine. Celle-ci peut être établie sur tout document commercial (de préférence sur la facture).
Pour les envois supérieurs à 6 000€, l'exportateur devra posséder le statut d'exportateur enregistré et détenir un numéro REX (Registered Exporter System) qu'il devra indiquer sur l'attestation d'origine.
Pour devenir exportateur enregistré, il suffit de s'inscrire sur la plateforme douane.gouv.fr.
Le libellé exact de l'attestation est prévu à l'annexe 3-D de l'accord UE-Japon.
L'exportateur peut, s'il le souhaite, recourir à un autre mode de preuve de l'origine préférentielle qu'est « la connaissance de l'importateur » définie à l'article 3-18 de l'accord UE-Japon. Dans ce cas, l'importateur sollicitera la préférence tarifaire et sera seul en mesure, pour les autorités douanières japonaises, de prouver le statut originaire des marchandises importées.
9 avril 2021 - Douane - CCI Paris IDF

Océanie

Australie
Obligation de traiter certaines marchandises contre la punaise marbrée reconduite jusqu'au 31 mai 2021. 4 mars 2021 - CCI Paris IDF

Afrique

Algérie
Les nouveautés réglementaires 2023.
Concernant les réglementations du commerce extérieur, elles vont dans le sens de réduire les importations de biens finis destinés à la revente en l’état et d’être moins restrictives pour les biens d’équipements et intrants destinés à la production locale.
 
Commerce extérieur : la domiciliation bancaire reste obligatoire
L’obligation de domiciliation bancaire pour l’importation et revente en l’état s’accompagne désormais d’une obligation (pour l’importateur) de produire un document prouvant que le bien n’est pas fabriqué localement, document délivré par l’Algex (Agence nationale de promotion du commerce extérieur). L’importation de ce type de bien est taxée de 0,5 %. En revanche, ont été supprimées l’obligation de domiciliation 30 jours avant l’expédition ainsi que le dépôt d’une caution de 120 % du montant de la facture.
Même obligation de domiciliation pour l’importation de services. Ils se verront appliquer une taxe de 4 % à l’importation et une retenue à la source libératoire au titre de la TVA et de la taxe sur l’activité professionnelle de 30 % sur le montant facturé. La signature d’un contrat est « fortement » recommandée.
Concernant les moyens de paiement, pas de changement : crédit documentaires, remise documentaires, transferts libres, garantie standby sont possibles. Le versement d’acomptes est autorisé à hauteur de 15 % du montant total, une autorisation de la banque d’Algérie étant nécessaire au-delà. Le paiement du montant restant doit intervenir dans un délai de 365 jours.
 
Douane : étiquetage en arabe et code barre obligatoires dès mars 2023
Concernant les réglementations douanières, de nouvelles dispositions sur l’étiquetage des produits destinés à la revente en l’état entrent en vigueur en mars 2023 : l’étiquetage sera obligatoire en langue arabe et il devra être effectué par l’exportateur avant l’arrivée de la marchandise en Algérie. Pour les denrées alimentaires et les produits non alimentaires pré-emballés, l’apposition d’un code barre sera obligatoire.
Précision importante : pour la mise en œuvre concrète, les autorités ont désigné GS1, organisme international pour la délivrance de standards d’identification unique, qui dispose d’implantation dans le monde entier : l’importateur algérien devra s’y enregistré.
Enfin, pour bénéficier des réductions de droit de douanes prévues pour toute une série de produits dans l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne, les biens importés en Algérie devront être accompagnés d’un certificat d’origine et d’un document EUR1.
 
Les produits « Made in EU » exemptés de la DAPS
Concernant la fiscalité douanière, la principale nouveauté de la Loi de finance pour 2023 algérienne est que les produits couverts par les exemptions prévues à l’accord d’association UE-Algérie sont désormais exemptés du DAPS, le droit additionnel provisoire de sauvegarde (de 30, 50, 60, 70 et 120 % selon les produits) mis en place en 2019 après la levée de l’interdiction d’importation.
Les autres taxes, soit la TIC (taxe intérieur de consommation, variant de 30 à 60 % selon les produits) pour certains produits de luxe et boissons alcoolisées, et la contribution de solidarité de 2 % pour les biens de consommations, restent en vigueur.
Une autre nouveauté pour 2023 concerne l’importation de chaînes de production et équipements rénovés : le terme « rénové » est remplacé par « utilisé ». Leur dédouanement est désormais autorisé pour « la mise à la consommation » pour ces biens s’ils ont moins de 5 ans pour l’industrie, et moins de 7 ans pour les matériels et équipements agricoles.
 
Site de Business France Afrique du Nord : https://world.businessfrance.fr/afrique-du-nord/
Site de la CCFA : https://www.cciaf.org/
21 mars 2023 - Sources : Le MOCI
Egypte
Suppression de l’obligation de payer par lettre de crédit
La Banque Centrale d’Egypte avait décidé d’imposer les paiements par crédits documentaires (lettres de crédit-L/C) pour toute importation en Egypte à compter du 22 février 2022 sauf cas dérogatoires.
Or, en raison de la situation économique mondiale, elle a supprimé cette mesure par une circulaire du 29 décembre 2022. Le recours au crédit documentaire n’est donc plus obligatoire et les paiements sur présentation de documents sont à nouveau autorisés.
21 mars 2023 - Source: L'exportateur
Maroc
Le Maroc a mis en place un contrôle de conformité (programme VOC).
Les expéditions à destination du Maroc doivent donner lieu, soit préalablement à leur embarquement, soit à l'arrivée aux postes frontaliers du Maroc, à un contrôle permettant de vérifier leur conformité aux normes marocaines.
Le contrôle donne lieu à un certificat de conformité, document nécessaire pour le dédouanement des marchandises.
La liste des produits soumis au contrôle de conformité ainsi que les modalités du contrôle se trouvent sur le site des sociétés mandatées (voir la liste ci-dessous).
Ce contrôle est effectué par des sociétés mandatées par les autorités marocaines dont notamment:
21 mars 2023 - L'exportateur
Algérie
Les mesures de la loi de finances algérienne 2022 relative au commerce international.
Pour fluidifier et sécuriser les exportations vers l’Algérie, il convient de respecter le formalisme imposé par les autorités algériennes, actualisé chaque année par la loi de finance algérienne.
Résumé de la loi de finances 2022 en 10 points :
  •Maintien de l’obligation de domiciliation bancaire dans une banque en Algérie pour toute opération d’importation de biens et de services. Domiciliation à déposer par l’importateur algérien 30 jours avec la constitution d’une provision de 120 % de la valeur de l’opération d’importation.
  •Moyens de paiement autorisés : crédit documentaire, remise documentaire, transfert libre de préférence couvert par une lettre de crédit Stand-By.
  •Abrogation de l’obligation d’utiliser un instrument de paiement à terme à 45 jour à compter de la date d’expédition.
  •Délai de paiement maximum : 360 jours maximum après l’expédition.
  •Acompte : permis sans autorisation préalable de la Banque d’Algérie si son montant est inférieur à 15 % de la facture.
  •L’Incoterm FOB est à privilégier pour le transport maritime. Pour les Incoterms de type C et D : indiquer le montant du fret. En cas d’assurance-transport, elle doit être souscrite auprès d’une société agréée en Algérie.
  •Pour rappel : la copie de la déclaration douanière export peut être exigée en douane import algérienne (afin de lutter contre la fraude douanière).
  •Etiquetage des produits : maintien de l’obligation d’étiquetage en langue arabe pour tous les produits importés en Algérie. Les produits alimentaires et les produits non alimentaires préemballés doivent comporter de plus un code-barres avec un certain nombre d’informations : le code-barres doit être matérialisé par un code GTIN délivré par une organisation reconnue dans le pays d'origine (en France GS1)
  •Davantage de produits sont freinés à l’import afin de privilégier la production nationale et par voie de conséquence soumis à taxes diverses et variées.
  • Biens destinés à la revente en l’état : Les importateurs algériens doivent se spécialiser dans un secteur d’activité, une liste de produits fabriqués en Algérie sont interdits à l’importation, les délais impartis de restitution des conteneurs doivent être respectés sous peine de sanctions.
Les entreprises qui commercent avec l’Algérie sont invitées à se rapprocher de leurs partenaires et/ou des autorités locales avant de s’engager sur une opération d’exportation.
Janvier 2022 - Sources : Douane algérienne, Chambre de Commerce algéro-française (CCIAF), https://trade.ec.europa.eu
Egypte
Les autorités égyptiennes imposent de nouvelles exigences en matière de moyens de paiement
Diverses sources indiquent que dans une lettre en date du 12 février 2022, la Banque Centrale Egyptienne a demandé aux banques locales de ne plus accepter la remise documentaire comme moyen de paiement mais uniquement les crédits documentaires (ou lettres de crédit). Cette mesure s'appliquerait à toutes les importations expédiées par voie maritime ou aérienne depuis le 12 février 2022 et devrait être généralisée à compter de mars 2022. Néanmoins des exceptions seraient admises pour les importations :
  •Les imports depuis une maison-mère vers sa filiale.
  •Les envois en transport express d’un montant inférieur à 5000 USD.
  •Des produits relevant de la médecine et de l’alimentaire.
Ces informations doivent encore être précisées. Il convient de se renseigner auprès de son importateur.
Le 18 février 2022 - Sources: L'Exportateur, Presse égyptienne, Amwal Al Ghad, Entreprise, International pratique, MEO
Ghana
APE UE-Ghana: de nouvelles possibilités de cumul de l'origine avec certains pays ACP et les PTOM à compter du 01/02/2022.
Les accords de partenariat économique (APE) sont des accords commerciaux visant à développer le libre-échange entre l'Union européenne et les pays dits ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique).
1er février 2022 - Source: L'exportateur
Maroc
Dans le cadre du programme de vérification de la conformité, de nouvelles exigences seront applicables à partir du 17 juin 2021.
Le 16 décembre 2019, le Maroc a mis en place un contrôle de conformité (programme VOC). Les expéditions à destination du Maroc doivent donner lieu, soit préalablement à leur embarquement, soit à l'arrivée aux postes frontaliers du Maroc, à un contrôle permettant de vérifier leur conformité aux normes marocaines.
Le contrôle donne lieu à un certificat de conformité, document nécessaire pour le dédouanement de vos marchandises.
Le contrôle de conformité est devenu obligatoire à compter du 1er février 2020. Toutefois, en raison de la pandémie liée à la Covid-19 une période de tolérance avait été concédée par les autorités marocaines quant à la présentation des certificats de conformité. Celle-ci a pris définitivement fin le 1er janvier 2021.
À compter du 17 juin 2021, de nouvelles exigences seront imposées dans le cadre du programme de conformité.
La liste des produits soumis au contrôle de conformité ainsi que les modalités du contrôle se trouvent sur le site des sociétés mandatées (voir la liste ci-dessous).
Ce contrôle est effectué par des sociétés mandatées par les autorités marocaines dont notamment:
Juin 2021 - CCI Paris IDF
République Centrafricaine
Le nouveau programme de conformité est effectif depuis le 1er mars 2021. 23 février 2021 - CCI Paris IDF

Moyen-Orient

Jordanie
Réduction du taux de la garantie financière (réglementation tous produits)
La Jordanie a annoncé qu’elle allait réduire le montant de la garantie financière à 5 % pour les opérations douanières enregistrées auprès de la Jordan Food and Drug Administration (JFDA).
Le 21 mars 2022 - Source : Sales Tax Department de Jordanie
Iraq
De nouveaux produits seront concernés par le programme COR à partir des 1er juin et 1er Juillet 2021.
Les expéditions à destination de l’Iraq doivent donner lieu préalablement à leur embarquement à un contrôle de conformité aux normes iraquiennes.
Ce contrôle est effectué par des sociétés mandatées par l’organisme iraquien de standardisation (COSQC). Il s’applique aux catégories de produits suivantes : jouets, produits électriques, véhicules, produits de construction, produits alimentaires, cosmétiques, etc.
À noter : Depuis le 1er janvier 2021, le programme de certificat d'enregistrement (CdR), pour les produits réglementés est mis en oeuvre progressivement selon un calendrier déterminé. Conformément à ce programme, les fournisseurs et fabricants des produits désignés (dans un premier temps, le matériel électrique, électroménager, équipement informatique, etc..) devra obtenir le CdR avant expédition. Ce document est une condition préalable à l'obtention de la licence d'importation.
Les deux autres échéances interviennent les 1er juin et 1er juillet 2021 pour les produits concernés.
Pour les produits non réglementés s'applique le programme de Certification de la banque centrale iraquienne et Conseil des ministres (ICBCM). Il doit être sollicité par l'exportateur auprès de l'une des sociétés mandatées par le COSQC. Pour plus d'informations sur ce document, vous pouvez vous rapprocher des sociétés de contrôle spécialement désignées : Ce document est nécessaire pour dédouaner les marchandises, il doit être authentifié par le consulat iraquien après passage par les différents organismes (CCI, ministère des Affaires étrangères, chambre de commerce franco-arabe).
Un programme de mise en conformité des expéditions (Consignment Based Conformity Assessment (CBCA)) est mis en place par le Kurdistan. Deux sociétés de contrôle ont été mandatées pour émettre les certificats de conformité indispensables au dédouanement des marchandises à leur arrivée au Kurdistan Iraqien. Pour plus de renseignements, vous rapprocher d'Intertek ou du bureau Veritas France.
À noter : Bureau Veritas a été nommé pour le contrôle des marchandises sur le Kurdistan au niveau des points d'entrée suivants : Bashmakh, Siran Band, Tawella and Kelleh dans le cadre du programme de Vérification de Conformité. Bureau Veritas est également accrédité sur les points d'entrée suivants: Teleh Kuh, Perweez Khan and Sartak.
Juin 2021 - CCI Paris IDF
Koweit
Certains produits sont retirés du « Kuwait Conformity Assessment Scheme » 25 février 2021 - CCI Paris IDF