logo cci yonne

Need Robotics, la « troisième main de l’homme »

Need Robotics, la « troisième main de l’homme »

La 3e main de l’homme pousse à Courtois-sur-Yonne et s’appelle Need Robotics

C’est l’histoire d’un homme, Ned Cekic, qui veut monter une entreprise de robotique industrielle dans le territoire rural de l’Yonne.
Bien que décalé (on est à la campagne), le projet bénéficie très vite du soutien de la CCI et de la force du réseau. C’est ainsi que Need Robotics (NDR) voit officiellement le jour le 8 janvier 2020.
 
Peu de temps après, la Covid-19 vient faucher les prévisions du business plan. Qu’à cela ne tienne, Ned Cekic se réoriente souplement dans le domaine de la santé.
 
« Je suis né ici, j’ai grandi ici, je reviens ici ». Ned Cekic est un personnage.
 
« Je me suis lancé des défis en permanence pour me mesurer aux professionnels issus d’écoles d’ingénieurs », explique-t-il. Il mettra 30 ans à grimper les échelons.
 
Il commence par un CAP /BEP d’alternant en électrotechnique, puis travaille 11 ans dans une filiale d’Alstom à Sens, retourne à l’école pour suivre 1 an de formation en informatique industrielle et devient chef de projet technique en ingénierie à une centaine de kilomètres du Sénonais, en Seine-et-Marne, chez Saint Gobain Weber à Servon (77).
Il y restera 20 ans...
 
À l'issue de cette longue expérience, il se sent prêt à revenir dans l'Yonne en tant que porteur d'un projet novateur.
C’est ainsi que Need Robotics naît officiellement le 8 janvier 2020, l’année du coronavirus...
Heureusement pour lui, le dirigeant de NDR est accompagné par la CCI, avant, pendant et après la Covid-19 !
 
Son projet est (presque) le fruit d’une gestation collective. La start-up bénéficie du soutien financier des différents réseaux locaux d’accompagnement à la création d’entreprise et son créateur fait le point régulièrement avec un conseiller CCI.


Je veux devenir une référence dans les solutions de l’industrie du futur et je ne vois pas comment on peut faire autrement que d’être soutenu par la CCI pour créer une entreprise de ce type dans un secteur rural.
Ned CEKIC, fondateur de Need Robotics
 
 

Le seul intégrateur de l’Yonne noue un premier partenariat santé à la Clinique Paul Piquet de Sens.

Ned Cekic n’est pas avare d’explications quand il s’agit de parler de son job. Il est patient, il utilise des images :
«  Je suis l’intégrateur, le seul de l’Yonne dans cette catégorie. Je suis entre le client et le fabricant. Quand vous recevez un Cobot, un robot collaboratif au service des collègues humains, il n’est pas fini. Je peux vous assurer qu’aujourd’hui, personne ne peut rien faire avec un robot qui n’est pas programmé. Et c’est pour ça que les intégrateurs existent. Pour programmer, pour faire en sorte que le robot fonctionne chez le client. »
 
Quand le Coronavirus vient faucher ses espérances dans le domaine de l’industrie, Ned change souplement de direction et s’oriente vers le secteur de la santé. Patiemment, avec régularité et optimisme, il recherche des partenaires, rencontre des clients potentiels, noue des alliances, intègre des réseaux… pour présenter et proposer ses solutions.
En parallèle, il intègre le Réseau 3R au service des TPE et PME spécialisées en Robotique Industrielle puis le réseau BFCare, une association qui fédère les industries du secteur des produits et services de santé basés en Bourgogne-Franche-Comté.

Son premier partenaire santé est la Clinique Paul Piquet à Sens.

Le 10 juin 2020, alors qu’une grande partie de la population est à peine sortie du déconfinement, Ned Cekic organise sur place une démonstration du Robot UVD (D comme désinfection) qui éradique 99,99% des virus et bactéries. Ce bijou sur mesure intervient avant ou après le nettoyage des salissures dites traditionnelles…
À ce jour, le Cobot est toujours sur place, en observation.

Demain, des Cobots pour la cueillette de fruits et légumes en sphères fermées

La prochaine étape est en septembre. La rentrée s’avère chargée pour Ned Cekic, avec un emménagement dans des locaux adaptés et de nouveaux défis à relever.
À présent qu’il a atteint sa vitesse de croisière dans la santé, l’homme qui programme les neurones des robots réfléchit déjà à prospecter dans l’agro-alimentaire, où il veut présenter ses solutions robotiques aux responsables d’exploitations spécialisées dans la cueillette en sphères fermées.

En savoir plus sur Need Robotics